1. |
L'écorce
03:52
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L'ECORCE.
Chanteur de bar, dans les salles,
Rive gauche et rive droite et sous-sol de Paname
Je me présente à vous, Mesdames
Messieurs, moi c’est Charly et sa drôle de dame
Trop souvent certains frénétiques lourdauds
Me traitent de parias, d’hermétique aux boulots
De troubadours Rmistes pour badauds
Intermittents rémunérés à la crise d’ado
Je tire six cordes à mon arc, riposte sur les planches
Décoche les mots qui m’embarquent sur des cœurs parfois étanches
Pile, je touche; face, je manque
Je prie le jour, la nuit je sors de mon antre
Pas de croix, pas d’étoile
Pas de chapelet que je porte
Juste un morceau de bois
Posé sur mon torse
Pas de croix, pas d’étoile
Pas de chapelet qui me porte
Juste un morceau de bois
Et quand tout s’emballe, graver l’écorce
Accroché à ma fidèle branche
Il arrive parfois que mes feuilles tombent blanches
Le syndrome des trois mots qui manquent
Le corps dort, l’esprit danse, l’insomnie s’enclenche
Passer d’un refrain avec mes rimes pleines
A l’angoisse de ne pouvoir me nourrir de mes thèmes
Dans mon chant, je peux m’ tenir fort comme un chêne,
Mais quand je rentre je suis seul pleureur dans mes scènes
L’aiguille du temps qui avance, l’incertitude me hante
Les tourneurs souffrent de crampes, le disque en pleine démence
Tout s’oxyde dans mon art
Mais subsiste l’acier de ma guitare
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2. |
Plaqué or
04:08
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PLAQUE OR.
Un diamant brut à en faire pâlir toute la place Vendôme !
Il se dit que le grand amour c’est comme les vieux fantômes
Les murs en parlent et personne n’en voit mais moi j’ai vu
J’ai eu...
Tu as plaqué mon cœur
A l’ordinaire
Et j’ai troqué dans l’heure
Ton rêve de solitaire
Contre mes rivières
Dans ton scénar, j’passe du premier rôle à celui d’un guest
Jouer les beaux Léonard puis l’ex rangé dans tes annexes
Un figurant qui devant toi fait toujours bonne figure
Mais quand tu t’en vas, ma tête frappe les murs…
Tu as plaqué mon cœur
A l’ordinaire
Et j’ai troqué dans l’heure
Ton rêve de solitaire
Contre mes rivières
Ne m’dis pas que t’as tout brisé pour un type de c’genre là !
Ton Pierre précieux juste un peu lourd, spécial 24 cailleras !
Chanteur de Bar, c’est sûr, c’était pas la garantie
Mais j’arrive toujours pas à croire que tu aies choisi… lui…
Ce buveur de comptoir et sa trogne de bandit !
Une gueule à finir au trou gourmettes assorties !
Elle ne s’fait pas prier ma mauvaise foi et j’ l’ assume
Ca te chang’ra des crises de foie de ton nouveau Jules !
Tu as plaqué mon cœur
A l’ordinaire
Et j’ai troqué dans l’heure
Ton rêve de solitaire
Contre mes rivières
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3. |
Les flots
04:04
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LES FLOTS.
Rouler / ma pierre / J’arpente la colline
Lancer / en mer / Ma bouteille d’argile
Gilet / percé / Le sel qui me dévore
Boussole / Brisée / Ma raison perd le Nord / Ma raison perd le Nord
J’ai vu des marrées basses
Où rien ne chavire
Mais le grand bleu s’en lasse
Tanguent nos navires
Tempête et houle qui grondent
Le froid tranche nos lèvres
Mais lorsque les flots montent
Nos bateaux s’élèvent…
Nos bateaux s’élèvent…
Premiers secours / l’alcool / anesthésie mes plaies
Nouvelle / école / Je peux cicatriser
J’ai bu / la tasse / L’âme sœur a pris les voiles
Le temps / m’encrasse / naufrages j’apprivoise / naufrages j’apprivoise
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4. |
Le printemps
03:44
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LE PRINTEMPS.
Sortir short et pantacourt / Sweat-shirt, retrousser les manches
Des papillons dans la cour / Faire respirer nos peaux blanches
Pelouses interdites, Fleurs et jardins publiques
Printemps à l’appel, Amis qui m’appellent
Lilas, roses et camélias / Des bouquets au coin des rues
Tondeuse et son brouhaha / Pour des gazons mis à nu
Des sacs d’herbes fraîches, Du vent dans les mèches
Printemps à la pelle, Amis qui m’appellent / Qui m’appellent…
Atchoum
Pollen dans les cheveux, Le nez dans les kleenexs
Les kleenexs dans les poches, Les poches sous les yeux
On m’appelle
Atchoum
Pollen et rhume des foins, Eviter le grand air
Le grand air dans les yeux, Les yeux qui chialent pour un rien
Moi je préfère l’hiver / Le froid, les gants et les pull-overs
Les soupes de grand-mère / Aux salades printanières
Eternuez treize fois / En faire trembler mon assiette
Des regards rivés sur moi / Ne pas savourer mon steak
Manger en terrasse, Oui, Ca me terrasse
Printemps à la pelle, Mouchoirs qui m’appellent / On m’appelle…
Atchoum
Pollen dans les cheveux, Le nez dans les kleenexs
Les kleenexs dans les poches, Les poches sous les yeux
On m’appelle
Atchoum
Pollen et rhume des foins, Eviter le grand air
Le grand air dans les yeux, Les yeux qui chialent pour un rien
Moi je préfère l’hiver
Atchoum
Pollen dans les cheveux, Le nez dans les kleenexs
Les kleenexs dans les poches, Les poches sous les yeux
On m’appelle
Atchoum
Pollen et rhume des foins, Eviter le grand air
Le grand air dans les yeux, Les yeux qui chialent pour un rien
Moi je préfère l’hiver / Les parties de cartes après le dessert
Les fondues de grand-père / Aux salades printanières
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5. |
Fils du vent
08:03
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FILS DU VENT.
Monochrome dans mes gênes
Du blanc et du jaune dans mes dégaines
Blé et farine sous le bras
Et dans ma main fine deux bouts de bois
Etranger sur ton sol où je suis né
Inconnu sur la terre de mes aînés
Ni d’ici, ni d’ailleurs
Ni d’ici, ni d’ailleurs
Un fils du vent
Dragon d’Europe, coq d’Asie
Ma pudeur menotte mes moindres cris
Cœur de métis au pur sang
Mes deux reflets glissent dans l’océan
A demi voix dans la langue de ma peau
Deux couleurs mais des trous dans mes drapeaux
Ni d’ici, ni d’ailleurs
Ni d’ici, ni d’ailleurs
Un fils du vent
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